Patrimoine

Découvrez le Patrimoine de Saint-Georges-lès-Baillargeaux

L’Eglise

Dans sa conception actuelle, l’église de Saint-Georges-lès-Baillargeaux est le troisième monument religieux construit en ce lieu. De construction en reconstruction, les anciens matériaux de l’édifice pré-roman ont été réemployés et l’église actuelle est établie tout près de l’édifice chrétien originel. Il nous reste quelques traces visibles de cette lointaine et mystérieuse histoire : les modillons dont certains évoquent sans doute une tradition celtique et d’autres une légende religieuse médiévale; une tête de cheval, témoin rescapé d’un art primitif mérovingien ou gaulois. L’Eglise abrite des éléments de décors, remarquables, datant du XIVème au XVIIème.

 

 


Les Dolmens

Deux dolmens se situent au sein de la commune, témoignant ainsi d’une occupation des terres par l’homme au néolithique : le dolmen de la Pierre Levée d’Aillé, dolmen classé monument historique en 1932, et celui de la Roche aux oies, dont il ne reste qu’une seule dalle, brisée, en grès.


 

Les Croix

Les croix plantées souvent à la croisée des chemins ont peut être eu plusieurs fonctions. Celle qui parait essentielle reste liée au symbolisme religieux. La foi des chrétiens a toujours motivé l’élévation de croix. La réfection ou la réédification de croix disparues est encore une manifestation de cette foi chrétienne.

 


Le puits de Vaucroc

En raison de la structure géologique du terrain de la commune, la recherche d’eau potable et son approvisionnement ont été une préoccupation constante des habitants de ces lieux. Le puits de Vaucroc aurait alimenté un village néolithique ou gaulois. S’il n’est pas aussi ancien, il est au moins médiéval comme le rappellent les stigmates lisibles sur sa margelle : ce sont les traces de frottement des cordes témoignant de l’ancienne et fréquente utilisation de ce puits.


La tombe à l’enfant

Une lourde dalle connue de longue date sous le nom de “la Tombe à l’Enfant” se situe à 700 m au Nord-Ouest du rond-point du Plan de Moussel.

La légende : un châtelain des environs, après avoir chassé, aurait rencontré un petit berger qui ramenait son troupeau. Il l’aurait abattu de son arme et aurait poursuivi sa route. La piété communale lui éleva un monument.


Le château de Vayres et son pigeonnier

Le château de Vayres a été construit durant le XVème et XVIIème siècle. Encadré de deux tours rondes d’allures médiévales, le château est ouvert sur la vallée.

Au pied du château se dresse le plus grand pigeonnier de France en très bon état. Il accueille 2 620 boulins. Il aurait été offert par la reine Anne d’Autriche (1601-1666) en remerciement de l’accueil qu’elle reçut au château en compagnie du cardinal Mazarin (1602-1661) et de son fils Louis XIV (1638-1715), en 1656.

La façade et la toiture sont inscrites comme monument historique depuis 1959. Le classement du jardin date de 1966 et la fuie du château de 1994. Le château occupe, à l’ouest de la route D 4, les pentes qui conduisent au Clain. Le domaine occuperait le site d’une ancienne villa galloromaine et un certain Varius lui aurait donné son nom. Le manoir actuel se dresse à l’emplacement d’un château fort roman. Au bout d’une allée, le châtelet avec ses deux tours rondes, reconstruites par les seigneurs de Gennes au XVIIème siècle, conserve l’appareillage de l’ancienne forteresse.

Le château de Vayres est un site privé.

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